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Qui je suis ?

"Donner au monde plus qu'il ne vous en a donné, c'est cela réussir".
Henry Ford

A 15 ans je rêve de paillettes. A 18 ans je rêve d’être une artiste. A 24 ans j’obtiens mon diplôme de photographe et je m’installe à Paris. Deux ans plus tard, j’intègre un des magazines féminins les plus reconnus sur le marché français. A ce moment-là, l’univers de la mode représente un microcosme envoûtant et magique où tout n’est que beauté et harmonie.

 

Un burnout en 2008.

 

Impossible que la cause puisse être mon travail, je l’aime mon job, j’adore ce qu’il représente : scintillement, perfection, fascination, sans compter les rencontres avec les célébrités, les soirées privées dans les hôtels de luxe, les cadeaux... Ce poste j’en rêve depuis mon adolescence ! Après un court congé maladie, je retourne à mon bureau convaincue que ma place est bien là.

 

En 2011 je donne naissance à mon fils et je vis une dépression post-partum non-diagnostiquée qui durera presque 4 ans.

 

Je me demande comment je vais survivre à ça. Durant deux ans, je m’occupe de mon bébé avant de trouver une échappatoire dans le travail. Rentrée en Suisse entre-temps, je suis approchée par un groupe de presse national pour superviser le département photo d’un magazine de luxe.

 

En 2014, mon couple vole en éclat et je mets fin à 11 années de vie commune.

 

Je tente de naviguer au mieux entre mes multiples vies. Sur le papier, tout semble se calmer : un job créatif avec des responsabilités, des voyages, un salaire idéal, 11 semaines de vacances annuelles. Quand mon fils est chez son père, je respire enfin. Je flotte (théoriquement) dans une zone de confort.

 

Au fond de moi cependant, une voix à peine audible s’interroge : « Comment se fait-il que maintenant que tu as tout ce que tu souhaites, tu continues de te sentir insatisfaite ? ». Je l’ignore en espérant qu’elle finira bien par se taire. Mon corps prend alors le relais : douleurs physiques multiples, perte d’appétit, insomnies et crises de panique. Je bataille en ignorant ces signaux d'alarme jusqu’à ce jour salvateur. 

 

Je m'effondre le 2 mai 2017, le jour de mes 37 ans.

 

Alfred de Musset dit : « Il faut mourir d’une vie pour partir dans une autre ». A ce moment-là, j’abandonne la lutte et je décide d’arrêter de subir. Je démissionne de mon poste.

 

Un an s’écoule. C’est dans le « rien » qu’apparaissent peu à peu mes besoins. J’accepte de faire le vide pour laisser émerger ma véritable nature, cette « totalité » enterrée, étouffée, maltraitée car ne correspondant pas à ce que la société attendait de moi. Je prends peu à peu conscience de ce qui m’est important et je me détache doucement du regard des autres. J'accepte alors de ne pas être comme tout le monde et je comprends que c’est dans ma singularité que je trouverai ma force. Je commence enfin à prendre ma place. 

 

Depuis toujours je pensais que je venais d’une autre planète et que j’étais totalement inadaptée à vivre ici. Tout est trop : trop bruyant, trop lumineux, trop chaud, trop triste, trop brusque, trop injuste, trop touchant… Je me sens épuisée et incomprise, on dit de moi que je suis à fleur de peau. Moi j’ai l’impression que ma peau est à vif. Ce qui passe inaperçu pour certains me heurte profondément, surtout lorsqu’il s’agit de communication interpersonnelle. Et puis un jour je découvre que je fais partie de la famille des personnes hautement sensibles et que je suis née ainsi. On m’explique alors que j’ai la chance de ressentir et de voir ce que d’autres ne perçoivent et ne voient pas. J’apprends aussi que mon intuition est très puissante, que je sais faire preuve d’une grande lucidité et que j’ai la capacité de réfléchir en nuances de gris plutôt qu’en noir et blanc.

 

C'est la libération. Je décide de faire de ce trait ma force.

 

Je commence à me passionner pour les outils de communication et j’entame un parcours formatif de trois ans dans lequel ma soif d’apprendre et de comprendre est enfin nourrie. Au cours de ces années, je passe par des périodes compliquées financièrement et émotionnellement. Mais c'est en puisant dans mes apprentissages, même les plus déstabilisants, que je fais grandir ma résilience, chaque jour. 

Aujourd'hui.

 

J’ai appris à m'affirmer clairement. J'ai enfin trouvé l’harmonie en moi et si c’était à refaire, je ferais exactement la même chose. Mes expériences de vie m’ont rendue plus consciente, plus cohérente et plus douce face à mon existence et à celle des autres. Le monde n’a pas bougé, c’est ma vision qui s’est transformée. Ce regard différent a modifié mes actions qui ont, par conséquent, changé ma réalité.

Je souhaite à mon tour vous aider à modifier votre perception, à voir de la beauté là où vous pensez qu’il n'y en a pas. Convaincue que lorsqu'une porte se ferme, une autre s’ouvre, je serai une vision résolument optimiste qui marchera à vos côtés. Servir la communauté en impactant la vie d’une personne qui, à son tour, impactera celle de quelqu’un d’autre qui, à son tour… Là voilà ma contribution au monde.  

 

 

Mes valeurs

autonomie · simplicité · optimisme · cohérence

Mes inspirations

Mes formations

Carl Rogers

Elaine Aron

Jeanne Siaud-Facchin

Jacques Salomé

Christel Petitcollin

Charles Pépin

Fabrice Midal

Christophe André

Gary Chapman

Saverio Tomasella

Don Miguel Ruiz

Marshall B. Rosenberg

Mon CV

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